Malgré la législation qui se veut particulièrement exigeante pour les chauffeurs de taxis, il peut arriver qu’on se « fasse avoir« , en particulier au niveau du tarif à régler pour une course : taximètre qui tourne indûment, itinéraire sciemment rallongé par le conducteur pour alourdir la facture… malheureusement, les moyens de faire davantage payer le client d’un taxi existent bel et bien.
Si vous n’êtes pas un habitué des voyages en taxi et/ou si vous avez déjà vécu des déconvenues à cause d’un voyage en taxi, voici quelques précautions qui vous permettront d’éviter au maximum les tromperies.
Bien choisir son taxi si on réserve
Dans le cas d’une réservation, le choix avisé de la compagnie ou du chauffeur de taxi est un bon moyen de se prémunir contre les « arnaques » et, si elles se produisent tout de même, de savoir auprès de qui porter réclamation.
Il peut donc s’avérer pertinent de s’adresser à des enseignes connus de taxis ou d’utiliser des applications bien connues comme Uber ou autre.
Pour avoir des indications quant au sérieux d’une entreprise de taxi à partir de son site Internet, on peut consulter les mentions légales en ligne. Celles-ci doivent notamment indiquer où se trouve le siège social de l’entreprise et cette information peut ensuite être vérifiée sur des sites spécialisés comme Societe.com.
Vérifier les taris pratiqués pour une course en taxi
Les tarifs maximums des taxis sont réglementés et annoncés chaque année par arrêté préfectoral.
Ainsi, si lors d’une réservation le tarif annoncé vous semble élevé au regard du nombre de kilomètres à parcourir, il vous appartient de vérifier que le prix au kilomètre ne dépasse pas le maximum légalement fixé.
Dans le cas d’un taxi pris sans réservation, vous pouvez vérifier ces informations durant la course ou bien après pour, le cas échéant, déposer une réclamation. Dans cette optique et plus généralement, demander un reçu au chauffeur de taxi, comme vous en avez le droit, est une précaution incontournable.
Dans la même logique, il convient de vérifier, lorsqu’on entre dans le taxi, ce qu’affiche le taximètre. Si le chauffeur de taxi n’a pas dû attendre le client ce compteur ne doit afficher que les quelques euros correspondant au coût de prise en charge, un coût lui aussi fixé légalement et qu’il est possible de vérifier.
Si vous payez par carte, assurez-vous bien que la somme indiquée sur le terminal de paiement correspond bien à celle qui figure sur le taximètre à la fin de la course. Si vous régler en espèce, vérifiez également que la somme qui vous est demandée est la bonne et, le cas échéant, comptez bien la monnaie qui vous est rendue.
S’assurer qu’on a bien affaire à un vrai taxi
Lorsqu’on s’apprête à monter dans un taxi, quelques vérifications rapides permettent de s’assurer qu’on a un maximum de chances d’avoir affaire à un taxi officiel.
En effet, les véhicules de taxis officiels sont tous doté d’une enseigne lumineuse portant la mention « taxi » sur leur toit. L’absence de ce dispositif révèle en tout état de cause qu’on n’ a pas affaire à une vrai taxi.
De même, on doit trouver à l’intérieur du taxi, un taximètre, aussi appelé compteur horo-kilométrique, lequel doit être bien visible du passager. Ce système renseigne celui-ci sur le coût de la course, affiché en temps réel en fonction des kilomètres parcourus et/ou du temps d’attente ou de marche lente du taxi. L’absence de cet élément doit immédiatement amener à s’interroger sur le caractère officiel du taxi.
S’agissant du chauffeur en lui-même, il convient, le cas échéant de s’assurer que son numéro de licence correspond bien à celui communiquer lors de la réservation de la course.